14/10/2014
Qui sont les jusque boutistes, les syndicats ou le patronat?
En période de crise, il n'y a pas photo, le rapport de force est favorable au patronat sur les salariés et donc sur les syndicats. Les foucades de Monsieur GATTAZ ressemblent de plus en plus à un abus de position dominante. Jamais le patronat n'a été autant entendu par le gouvernement,le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi arrive, en ce moment même, dans les entreprises et nous ne savons pas ce qu'en font les employeurs. Or, nous payons cher le CICE ( quand je dis nous, je parle des salariés et des retraités) car les 40 milliards d'euros de baisse du coût du travail est bien payé par le budget de l'Etat mais aussi par les limitations des rémunérations, des retraites et l'augmentation de nos impôts. Le patronat semble l'avoir oublié en demandant toujours plus.
Pourquoi revendiquer comme aux plus beaux jours du syndicalisme contestataire la suppression de deux jours fériés, l'augmentation des temps de travail, la non représentation syndicale dans les PME, des emplois marchands aidés...et encore plus de baisses de charges?
Alors que les dirigeants syndicaux réformistes se mettent difficilement d'accord sur un agenda social, le Président du MEDEF fait comme si sa parole n'était pas engagée en déclarant n'importe quoi, car c'est du n'importe quoi. Le fossé entre ses déclarations et la réalité des entreprises est flagrant. M GATTAZ dit tenir compte des nouvelles demandes de la génération Y, cette semaine j'ai vu un employeur de PME qui a embauché 4 jeunes cadres, ceux ci ont demandé à travailler 35h quand l'entreprise est à 39h, eh bien ce patron les a embauché et considère que le TAF est réalisé. Il faut de la flexibilité dans les entreprises et l'organisation patronale s'accroche à des symboles quand il faudrait s'accrocher aux nouvelles demandes sociales.
Le patronat français devrait se féliciter d'avoir des confédérations syndicales qui désavouent la grève des pilotes de ligne, il pourrait essayer de ne pas leur compliquer la tâche. Car si les "chefs d'entreprise en ont ras le bol", que dire des salariés et des retraités.
J'ai aussi été très surpris, au moment où tout le monde s'accorde sur l' émergence de l'économie de la fonctionnalité, de voir les artisans taxi faire grève pour refuser l'usage des smart phones pour commander une course. Je n'ai pas plus compris la fausse grève des notaires qui se payent une rente sur la fiscalité patrimoniale, fiscalité que les dirigeants de l'UNAPL ( syndicat des professions libérales) n'arrêtent pas de fustiger par ailleurs.
Je trouve tout simplement que les contestations patronales, de plus en plus radicales, méritent d'être pointées du doigt, car elles peuvent conduire à des mouvements incontrôlés comme à MORLAIX.
Faut il rappeler que l'heure est grave pour tout le monde. Que notre rôle est d'amener partout un peu de sérénité . Celles et ceux qui mettent de l'huile sur le feux ou jouent les provocateurs sont des apprentis sorciers.
article paru dans Autrement Dit
05:21 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : medef
12/10/2014
Appelez la taxe péage "taxe ROYAL"
Cassez, brûlez,hurlez, le gouvernement vous donnera raison.
Minable. Incroyable. Insupportable. Ségolène ROYAL semble avoir gagné l'arbitrage gouvernemental enterrant l'éco-taxe.
Morts les péages de transit, les radars eco-taxe.. Les gros bras des routiers, les anarchistes aux bonnets rouges ont gagné!
1,15 milliards d'euros envolés, des centaines d'emplois d'Ecomouv et de douaniers supprimés. ROYAL s'en fout.
Nous paierons plus cher l'autoroute. Je suggère d'appeler dorénavant la taxe péage la taxe ROYAL.
09:54 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eco taxe
08/10/2014
Donnez nous envie
Le Politique a bien des problèmes avec son image de plus en plus people, si cela fait beaucoup parler, je ne crois pas que cela élève le débat citoyen.
Justement, le Politique avec les élections régionales va avoir l'occasion d'élever le débat, c'est aussi, ce que nous attendons de la voix que l'on va enfin retrouver de Madame AUBRY.
Alors donnez nous envie, nous n'attendons que ça:
De vous suivre, vous les candidats déclarés à la Présidence de Région. Peu importe qui est le plus légitime, encore moins s'il est du Nord ou du Pas de Calais, et pourquoi pas de Picardie, l'important c'est le projet, la vision du futur possible. Actuellement, ce n'est que du vieux "riches de notre passé...", que de la critique "l'Etat nous doit", que des "bof" sur tous les projets structurants. Prenez le risque de nous interloquer par vos audaces, on sait sur quoi vous êtes contre, dites nous sur quoi vous êtes complètement pour. Voyez grand car le monde est grand, ouvrez les portes et fenêtres vers nos voisins proches et lointains. Soyez Erasmus et même plus, c’est ce que l’on souhaite pour nos enfants !
Ne dissertez pas sur la crise car on en a fait le tour, parlez nous des grandes et nombreuses transitions auxquelles nous sommes confrontés, celles des formations, du nouveau pacte générationnel, de l'organisation du télé travail et de tout ce qui fera notre vie dans les 10 ans. Engagez vous et n'ayez pas peur, comme disait Garcia Lorca "vous pouvez tout me dire, j'ai appris à tout entendre", vos électeurs sont intelligents.
Ce monde est sans promesse, nous le savons. Ne nous promettez plus rien, mais esquissez le chemin que vous comptez nous faire emprunter. Nous n'attendons plus beaucoup des Politiques, mais, vous, vous attendez peut être beaucoup de nous, demandez! Vous serez surpris de ce que vous recevrez.
Madame AUBRY, votre image est bonne, vous vous êtes préservée depuis 2 ans, il est l'heure d'entendre la grande voix de la grande région, nous ne choisirons pas nos voisins mais nous avons un destin commun, sachez que vous n'êtes pas seule, appelez la société civile à travailler avec vous son bel avenir, appelez nous à l'effort, à la réflexion, oublions nos aigreurs car nous les partageons, on a besoin de leaders qui transcendent nos différences, nous sommes prêts à nous surpasser si une voix politique surpasse la facilité de la critique de ce que font les autres pour nous prendre pour ce que nous sommes et non plus des gogos à qui on promettait la retraite à 60 ans et l'augmentation du pouvoir d'achat. La crise nous a rendu mature, profitons en.
article paru dans Autrement Dit
01:08 Publié dans A lire, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique