01/09/2015
Quelle reprise ?
A croire que nos grandes organisations, toutes bavardes sur le monde qui bouge, sont incapables de bouger leur discours. Depuis la victoire du FN aux départementales et le fantasme mensonger de Syriza payé cash par le peuple grec, rien n’a changé, on nous ressort les mêmes discours partisans et les Verts de ma région vont faire alliance avec le Siryza version Mélenchon.
Ce qui me gêne le plus est que les chefs ont peur de leurs militants, regardez Cambadélis essayer de faire le consensus entre Macron, les frondeurs et les amis de Hamon, même lui n’y croit pas, mais faut faire comme si.
Ne pas oser dire où l’on va, voilà la maladie de nos dirigeants. Parce que toutes les solutions sont complexes et peu populaires, nos dirigeants d’organisations collectives, ne nous disent pas tout car nous pourrions ne pas comprendre. Sur les migrants ou les contrats de travail de plus en plus précaires, à force de minimiser les problèmes, de ne pas oser aborder les questions taboues, il est de plus en plus difficile de décider.
La peur du militant !! Du coup, les militants sont de moins en moins nombreux. Et quand ils se retrouvent, entre eux, c’est pour s’empailler et se diviser. Même les organisations à forte cohésion interne n’osent pas aller au bout de leurs convictions, de peur d’effaroucher les adhérents et elles s’interrogent ensuite sur leurs difficultés de recrutement. Or, aller au bout de ses convictions, c’est ça être militant.
Je suis MILITANT plus que jamais en cette fin d’été désolant. Je suis en vacance près de La Rochelle et je lis le quotidien local, comment ne pas comprendre le détachement de nos concitoyens envers les organisations politiques et syndicales. Il n’est question que de désaccords internes, que de règlements de compte, que de démissions, ou de primaires pour…2017 ! Au mieux, les réponses sont toujours celles attendues.
Dans 4 mois il y a des élections et personne n’en parle comme si la Région ne les intéressait pas.
Et puis comment ne pas le dire, je me sens un peu orphelin de ma représentation collective ; qui ose s’afficher haut et fort avec les convictions qui sont les miennes ? Les dirigeants qui pensent comme moi sont atones (hors Valls et Macron). Et pourtant ce n’est pas difficile de crier nos convictions.
Je suis plus que jamais MILITANT.
Dans mon prochain post, j’essaierai d’expliquer ce mot et ce qu’il veut dire au moins pour moi. Surtout, ne baissons pas les bras.
08:12 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : reprise
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