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15/05/2012

La bonne attitude en négociation

Tout est affaire de posture. En situation conflictuelle les parties en cause campent dans des postures souvent inefficaces. Chacun campe dans son camp. Et comme on dit vulgairement « l’autre est un con » « il est même tellement con que l’on ne pourra rien en tirer », du coup personne ne fait le premier pas.

Avec AGES ATTITUDES, nous essayons d’expliquer que quoique l’on pense de notre interlocuteur, il existe, il vit, il pense et nous devons faire avec.


On dit souvent que les patrons ont les syndicalistes qu’ils méritent et vice versa, ce n’est pas totalement faux.

Alors comment faire ? Quelle est la bonne attitude à tenir ?

Si je suis syndicaliste j’ai un patron en face de moi. Je ne l’ai pas choisi. Il est comme il est. Je ne le changerai pas.

Et lui de son coté se retrouve en face de moi. Il ne m’a pas choisi. Je suis comme je suis. Il ne me changera pas.

Mon expérience m’a appris que la solution était de mon coté, que je devais au moins la rechercher. Mon seul souci face à un problème est de chercher la solution, et il y a toujours une solution !

Quand le blocage vous prend la tête, il ne sert à rien de se dire que le coupable c’est l’autre. Ca ne sert absolument à rien. Vous serez convaincu de sa culpabilité, vous lui direz « c’est de ta faute » et en fin de compte le conflit sera encore plus exacerbé.

Soit je campe sur mes positions et lui en fera de même, soit je bouge.

Si moi je change un peu d’attitude envers mon interlocuteur, j’ai une petite chance que lui aussi change d’attitude à mon égard et peut-être qu’alors nous pourrons faire un bout de chemin ensemble.

Le bon négociateur est celui qui prend l’initiative.

Prenez l’initiative de changer de comportement et vous déstabiliserez votre interlocuteur. Prenez l’initiative, faites bouger les lignes, redistribuez les cartes, modifiez votre posture et vous obligerez l’autre à bouger, à prendre lui aussi une initiative. Car c’est dans le mouvement qu’il est possible de faire avancer les uns et les autres. Si chacun campe sur sa position il ne se passera rien.

La guerre de cent ans non merci pas pour moi. Je préfère la guerre de mouvements comme disent les stratèges.

A moi de trouver la bonne attitude qui obligera mon interlocuteur à revenir vers moi avec de meilleurs dispositions.

C’est cela la négociation.

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