19/03/2012
Le manque de leadership régional L’exemple de l’enseignement supérieur
Il y a un vrai problème de gouvernance régionale et ce, à tous les niveaux.
Que ce soit au plan institutionnel et le mille feuilles de lieux de décisions séparées (Région, Départements, Communautés de communes sans oublier l’Etat)
Mais cela est vrai dans beaucoup trop de domaines, le pire des exemples est celui de l’enseignement supérieur.
Si en 2011, nous avons échoué et perdu les 700 millions d’euros de l’appel à projets des Initiatives d’Excellence (IDEX), c’est d’abord parce que nous sommes très mal organisés. Nous partons toujours dans des batailles, certes ambitieuses, mais en ordre dispersé.
Moi je veux bien me mobiliser pour l’enseignement supérieur, mais derrière qui me mobiliser ? Derrière, quel leader, derrière quel projet fédérateur ?
Il n’est pas suffisant de dire comme la Vice-Présidente Régionale, chargée du dossier que « nous sommes tout de même la 3ème région de France en nombre d’étudiants ! » pour gagner de tels challenges.
Dans le rapport que j’avais présenté en 2010 au CESER, j’expliquais la méthodologie de la conduite de projets.
Pour être efficace, un projet doit être fédérateur (élaboré à plusieurs), incarné (porté par un leader) et bien entendu ambitieux et pérenne. Sur l’enseignement supérieur, où est le projet ? Où est l’axe fédérateur ? Quelle personnalité est nommée pour l’incarner ?
Nous avons un vrai problème de gouvernance régionale sur la plupart de nos grands dossiers.
03:42 Publié dans CESER, Un peu de bon sens | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : enseignement supérieur, ceser
Commentaires
Jean Marie,
Merci de ta pertinence
Écrit par : Hossepied | 24/10/2013
M Toulisse, que faisaient donc les politiques metropolitains en 2010/2011 ? Ils pensaient Grand Stade et pas un seul d'entre eux, au contraire de ceux de la region de Toulouse n'a compris l'importance de ce qui etait proposé pour les universités. AToulouse,un prof du CNAM a reussi à federer les universités, le CNAM, les ecoles specialisées comme l'ENAC ( Min Transports) et l'ecole des Mines d'Albi ( Min industrie) pour presenter UN DOSSIER UNIQUE. Le tout sous la houlette du president du conseil regional, Martin Malvy, qui etait le conseiller scientifique de Jospin... Pas un euro du conseil regional Midi Pyrennées n'est consacré au financement public de stades de foot delirants. Pour la region, Je vous laisse faire la somme des financements publics toutes sources confondues pour le GS, Nungesser 2, et Bollaert et detecter s'il y a un seul scientifique dans le personnel politique du PS ou de l'UMP, les Verts. On a d'ailleurs vu JF Caron voter les subventions pour Bollaert au conseil regional au titre que "le foot, c'est culturel". C'est terrible à ecrire mais on se demande si l'ecrasement des personnes par l'exploitation minière n'a pas derangé les neurones des elus actuels.
Écrit par : Odeladeule | 22/11/2013
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