Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Trop c’est trop. Je respecte les journalistes, encore ce WE, où j’ai apprécié de très bons articles de localiers comme « Rosa une militante de l’humanisme » cette vieille dame de Lille Moulins qui accueille des jeunes un peu perdus. Mais je n’en peux plus de ces redites sous toutes les coutures des mêmes sujets toujours traités de façon people.

J’en ai tellement marre de lire et relire les mêmes éditoriaux, les mêmes soit disant infos exclusives sur la chambre du Sofitel, l’amour aveugle d’Anne S, les affaires (je les mélange toutes), les primaires ( on ne sait même pas comment voter), sur le « retrait » de Borloo, le super flic qui travaille avec des indics, les noyés ou les assassinés de la Deûle avec 10 wiskis dans la tronche, Rama lâchée comme tant d’autres avec légèreté….

Et dire que j’achète deux journaux par jour et plus le dimanche pour lire ce que je sais déjà.

Alors j’achète l’Equipe, ben oui comme en vacances et que lis je ? « Joueurs sans caractère, talent insuffisant, absence de leaders, sélectionneur (tiens c’est nouveau) décalé… humiliante défaite face aux Tonga.. ». Et dire que je me suis levé ce samedi à 6h30 pour regarder avec passion le match. C’était du sport. Un beau sport. Avec, comme souvent, une équipe plus forte que l’autre et qui gagne. Jusqu’à la fin je pensai que la France allait gagner et elle a perdu. Et alors ? C’est du sport rien que du sport. Et les Tonga étaient beaux, lumineux, fiers, percutants, et même acculés sur leur ligne ils réclamaient une mêlée, une vraie, pour jouer tout simplement jouer et vivre encore un peu plus longtemps le match de leur vie ! Jouer, jouer avec délectations ces instants que je partageai.

Pas lu ce plaisir dans mes journaux.