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27/09/2011

Les partenaires sociaux signent un texte sur la compétitivité à la française

Signé par Medef, CGPME et UPA et CFDT, CFE-CGC et CFTC, ce document de 80 pages se veut un constat partagé sur les déterminants de la compétitivité de l’industrie française, notamment vis-à-vis de nos partenaires européens.


La richesse humaine

La France dispose d’un double avantage : d’une part la qualité de son capital humain, les talents, les compétences et la productivité de ses salariés, d’autre part un dynamisme démographique unique en Europe, facteur d’adaptation, de créativité et de mobilité. Toutefois, pour que ces atouts ne soient pas neutralisés par un taux d’emploi beaucoup plus faible qu’ailleurs, notamment aux deux extrémités de la vie active, deux changements s’imposent : une meilleure adéquation des formations aux besoins d’une économie en mutation permanente ; une réelle évolution des modes de recrutement des entreprises et des politiques plus affirmées de gestion de carrières.

L’innovation

Depuis 30 ans, l’innovation est devenue une priorité. L’effort doit être maintenu pour tirer tout le parti des nouveaux dispositifs mis en place, comme le crédit d’impôt recherche et les pôles de compétitivité, mais aussi pour assurer une diffusion plus rapide et plus efficace des innovations sur les marchés. Toutefois, la seule innovation technique ne suffit plus. Il est nécessaire qu’elle repose sur une solide approche marketing et sur une capacité à mettre l’innovation rapidement sur le marché. Il en va du développement en France d’une offre capable de s’imposer sur les nouveaux marchés porteurs, notamment à l’international.

Mais l’exigence d’innovation est aujourd’hui bien plus large : elle concerne l’ensemble des organisations, publiques ou privées. Elle implique notamment de renouveler les formes actuelles de fonctionnement et de management : motivation, rémunérations, gestion des carrières, association des salariés aux performances de l’entreprise.

On le voit, le « savoir-innover » doit devenir l’affaire de tous : entreprises, Etat, universités, collectivités locales, services publics, système éducatif, sphère financière…

Le dynamisme entrepreneurial


La France fait désormais preuve d’un grand dynamisme entrepreneurial, comme en atteste le nombre de créations d’entreprise. Mais les PME françaises continuent à avoir du mal à grandir. C’est pourquoi elles ont besoin de moyens pour investir davantage et accroître leurs dépenses de recherche, qui reposent très massivement sur leurs financements propres, et d’abord sur leurs marges. Or, les super profits de quelques entreprises du CAC 40 masquent la réalité : les capacités financières des petites et moyennes entreprises qui maillent le territoire demeurent insuffisantes.

source : http://clesdusocial.com/

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