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06/03/2011

Les écoles de la 2ème chance une chance pour les jeunes mais aussi pour les entreprises

La finalité des écoles de la deuxième chance est de rapprocher les 18-26 ans de l’entreprise. Trop d’entre eux ignorent, pendant la formation, à peu près tout de l’économie et de l’entreprise. Une inversion de tendance est nécessaire afin de mieux concilier les préoccupations du milieu économique et les attentes des jeunes.

La deuxième chance saisissons la !


L’école permet aux jeunes de :

• Libérer leurs capacités de dynamisme et d’imagination
• Découvrir les filières, entreprises et métiers différents
• Faire naître l’envie et le plaisir d’apprendre
• Saisir toutes les clefs de la réussite pour aboutir à une insertion durable dans l’emploi

Pour l’entreprise.
L’école offre aussi une chance exceptionnelle d’assurer la Responsabilité Sociale de l’Entreprise. En effet :

• L’école propose aux employeurs des candidat(e)s volontaires
• Le partenariat entreprise E2C permet l’innovation sociale, la lutte contre les stéréotypes et la promotion de la diversité
• La palette d’interventions de l’entreprise est très large, découverte des métiers, soutien financier, parrainage… L’entreprise choisit de s’engager selon ses possibilités.


http://www.jeunesmotives.com/

Commentaires

Voilà de quoi s'enthousiasmer, c'est certain. Et comme vous, j'adhère à cette "Ecole de la deuxième chance"... Il me semble que pour autant, au-delà de cette belle réussite, personne n'ose se poser la vraie question : pourquoi l'entreprise et des associations doivent-elles organiser ce type de service ? réponse... parce que l'Etat ne fait pas son travail, l'Education nationale et ses "professeurs" non plus.
150.000 jeunes sortis du système sans diplôme, dont 12.000 illéttrés ! Au XXIème siècle, c'est inadmissible.
Le président de l'association des Parents d'Elèves de l'Ecole Publique de l'Isère.

Écrit par : J-F Fechino | 06/03/2011

Bonjour ,

Suite à un article dans Nord Eclair sur "une journée" de découverte des métiers pour des collégiens de 3ème j'avais réagi en écrivant ceci:

" Les choses s'améliorent certainement en ce qui concerne le soucis de l'éducation nationale pour l'orientation et la connaissance par les éléves des métiers : mais y penser seulement à partir de la troisième , si c'est le cas , me semble bien insuffisant .

Se connaître , découvrir dans un métier futur celui qui pourra au mieux permettre d 'exprimer ce qui est important pour soi .... ce n'est pas il me semble par des étapes "ponctuelles " qu'on peut y parvenir . Ces opérations d'un jour , ou de quelques jours , sont sans doute également utiles , mais ne peuvent être néanmoins que complémentaires à une découverte progressive à plus long terme .
¨
Avoir l 'envie chevillée au corps , à 10 ou 12 ans , de faire "plus tard " tel métier et s'y tenir et s' y atteler ainsi très tôt, existe certainement , mais c'est l'exception ; beaucoup ont besoin d'une lente maturation dans leur choix de métier ,et comment le faire sans les comprendre , sans qu 'ils soient expliqués ? "

la question qui reste est : pourquoi cela doit se faire en "école de la 2ème chance " ,de 18 à 26 ans , après des années d'ennui , de découragement ... dans la scolarité "classique " ?

Écrit par : Bernard 27 | 10/03/2011

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