14/05/2010
Déficit des caisses de retraite, la crise a bon dos.
La crise accentuent les déficits mais ne les explique pas à elle seule.
La crise a bon dos. Ceux qui se refusent à changer quoique ce soit sur la planète retraite se sont accaparés à bon compte de cet argument. Restons sérieux, le problème des retraites existait avant 2008, les déficits prévisibles étaient connus et archi connus la cause étant l’évolution démographique. La crise n’a fait qu’empirait une situation déjà fort difficile.
La crise a donc un impact non négligeable sur les déficits mais les besoins liés au vieillissement démographique existent toujours et se cumulent aux effets des licenciements produits par la crise et diminuent d’autant les recettes de cotisations et de CSG.
Pour ma part, je considère que les projections du COR sont optimistes (4,5% de chômage et 1,5% de productivité) et malgré cela il faudra 39,4 Milliards d’euros en 2015 et 45 en 2020, 70 en 2030, et 102,6 en 2050 ! Crise ou pas il faut décider nous n’avons que trop tarder.
Un point de PIB c’est un peu moins de 20 milliards d’euros.
07:49 Publié dans La réforme des retraites en France | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : crise, retraite
Commentaires
avec des recettes basées sur 25% de cotisation si on admet un travail à plein temps pendant42 années et une durée de retraite (espérance de vie) de 20 ans le système ne devrait pas pouvoir garantir plus de 55% de son salaire moyen comme pension en contributif. une réforme systémique consisterait à introduire une part non contributive qui devrait assurer aux plus défavorisés ayant eu une carrière complète un minimum(rattaché au smic)
satisfaire ceux qui estiment avoir un droit dû à leurs cotisations
ajuster les prestations pour que la masse des retraites soit acceptable(équilibre des ressources des retraités et des actifs)
cela peut être résolu par une dotation individuelle identique à tout retaité
Écrit par : canonge | 10/04/2012
Crise?"Ben oui";mais comme chacun de nous,nous avions pensé que "BABY-BOUM"="PAPy-BOUM"'ce qui paraissait assez probable,et-principe de prévention-comme tout bon ménage,ou n'importe quelle entreprise,on fait des réserves pour pouvoir appréhender sereinement l'avenir:nos politiques ont trop tendance à remettre..à mettre en place des commissions,à atermoyer au lieu de trancher.Nos retraites....Ponctionnées depuis 2005 par l'intégration du régime spécial des retraités d'EDF-GDF(régime priviligié s'il en est un!)au régime des salariés du privé,ctte opération étant censée être financièrement neutre pour la CNAV, aurait déjà coûté à celle-ci près de 1,3 :des départs à 55 ans por les actifsmêmemilliard d'euros au bout de 5 ans..(calcul révélé par la cour des comptes)que va devenir la CNAV,M.Dominique FABRE?Feuillet rolland 90200Giromagny.
Écrit par : feuillet | 05/09/2012
Les commentaires sont fermés.