Retraites, négos sociales, dialogue intergénérationnel...

Les accidents du travail ont reculé de plus de 7% en 2009. Cette amélioration s’explique notamment par le recul de l’emploi dans l’industrie en raison de la crise. Les maladies professionnelles, à l’inverse, progressent toujours vivement de +9% et approchent le seuil des 50 000 par an.

Il s’agit à + de 80% de troubles musculo-squelettiques.

Ce papier souhaite contribuer très modestement au débat.

Il résulte d’une étude sur l’absentéisme réalisé dans une grande banque française, et exclue donc ipso facto la problématique de la
pénibilité au travail.

La probabilité qu’un salarié malade vienne travailler est deux fois plus importante chez les plus âgés.

Autrement dit, au fur et à mesure que le risque maladie s’accroît, les salariés s’arrangent pour ne
plus le faire porter sur leur employeur.


ci joint l' étude

Si l’on veut l’harmonisation public-privé cette mesure va de soi.

Quand en plus, depuis qu’un magistrat homme a obtenu de la Cour Européenne le bénéfice de ce droit réservé aux femmes la situation était devenue intenable.

La suppression de ce droit posera des problèmes dans la fonction publique hospitalière (en 2008, 19,8% des départ relevaient de ce droit).

Mais est-ce normal pour une infirmière de partir avec une retraite de fonctionnaire après 15 ans de service pour reprendre le même travail en libéral ou dans une clinique privée ?

Non ce droit est datée des années 50 quand nous parlions encore de salaire d’appoint pour certaines femmes. Il est temps de se mettre à jour y compris dans les fonctions publiques.