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14/11/2014

La repentance de VALLS sur la réforme des retraites 2003

Devant 1500 militants de la CFDT, le Premier Ministre Emmanuel VALLS, s'est livré à une autocritique sur l'attitude du Parti Socialiste, en 2003, concernant l'appréciation de la réforme des retraites. " J'étais député, nous aurions dû soutenir cette réforme". Instant de stupeur, les militants CFDT ont bien compris. Après avoir été vilipendés comme des traîtres par tous les dirigeants socialistes, voilà enfin la reconnaissance, par un chef de gouvernement socialiste, de la justesse du positionnement CFDT. Inutile de vous dire qu'ils n'ont pas gâchés leur plaisir, dans un vacarme d'applaudissements, ils prenaient leur revanche.
La CFDT, une nouvelle fois aurait eu raison trop tôt. C'est pour moi tout le contraire, ceux qui ont rejeté la réforme de 2003 ne sont que des dinosaures. La CFDT était simplement à l'heure avec son temps. Vous me direz, il vaut mieux tard que jamais!

Personnellement, je n'ai pas applaudi. Il s'est passé quand même plus de 10 ans, il y a eu au moins 3 réformes depuis 2003, le gouvernement a pâti depuis deux ans et demi de sa promesse démagogique du retour aux 60 ans. Notre pays paye cher les archaïsmes, le livre blanc de ROCARD date de 1992...
Enfin, comment en voyant François REBSAMEN au premier rang, ne pas se rappeler le congrès socialiste de Dijon ( REBSAMEN était maire de Dijon), où une standing ovation avait été réservée à Bernard THIBAUT, chantre depuis 1995 du refus de toute réforme.

Ces paroles, certes nécessaires, ne cicatriseront pas certaines humiliations.

Commentaires

Un syndicat doit aller de l'avant pour les salariés et non en arrière comme l'augmentation des trimestres de retraite ou l'age...

Pour moi la CFDT Parisienne ne sont que des opportunistes pour des postes stratégiques comme nous le savons tous.

Avec de tels actes via les politiques le syndicalisme en France n'est pas prêt de se développer.

Écrit par : ABDE | 19/11/2014

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