14/11/2012
Les 4 choix du Président résonnent dans mes propres convictions.
« Nous vivons un changement du monde », nous dit le Président, il a raison car je trouve que nos concitoyens et peut être encore plus les salariés et les retraités, ne mesurent pas la gravité de la situation et les transitions auxquelles nous sommes appelés. Ce changement du monde n’est ni de droite, ni de gauche, aussi je trouve stupides ceux qui disent que F HOLLANDE mène une politique de droite. Mais la droite a été incapable de mener cette politique dite de droite, alors, Camarades, un peu de raisonnement !
Moi, je me retrouve dans les choix que notre Président vient d’expliquer.
Premier choix : le choix européen, assumé totalement lors de son premier Conseil Européen et avec le soutien au traité budgétaire. « La nouvelle donne européenne » que le Président essaie de construire est la condition de notre développement, je sais que ce n’est pas du tout populaire de défendre l’enjeu européen, mais notre avenir sera européen ou ne sera pas.
Deuxième choix, celui « du désendettement à marche forcée ». Quand, dès son élection le Président reçoit l’audit de la Cour des Comptes estimant à 30 milliards l’effort à faire pour tenir les engagements pris sur le déficit, que devait-il faire ? L’autruche ou décider de réduire les dépenses, je préfère la lutte sans faiblesse contre la dette.
Troisième choix, la compétitivité. Seul moyen de parler aux « ouvriers », dit il. Enfin, un Président qui parle aux ouvriers et leur parle de ce qu’ils connaissent mieux que quiconque. Un pacte pour produire plus et mieux en France, mais aussi un exercice de vérité sur le coût du travail, ça a un prix : 20 milliards de crédit d’impôt pour les entreprises, car ce sont les entreprises qui embauchent. Je n’ai jamais relayé le désamour ambiant vis-à-vis des patrons, mais j’attends d’eux le respect du pacte de confiance qui leur est proposé. Ce n’est pas une usine à gaz ou à paperasses, ce crédit d’impôt à effet immédiat, ne nécessitera aucune formalité administrative. Arrêtons les arguments faciles à rabâcher et sont dénués de tout fondement.
Enfin le choix de la méthode est celui de la négociation. Oui, la compétitivité des entreprises c’est aussi le dialogue social. La négociation sur la sécurisation professionnelle est « la plus importante depuis longtemps » à laquelle, syndicats et employeurs sont appelés. Le Président affiche sa volonté de transcrire tel quel dans la loi le texte de l’accord « historique » souhaité. Le syndicaliste dans l’âme que je suis, mesure la responsabilité des partenaires sociaux dans la construction de nouvelles règles sociales vraiment mieux adaptées aux changements du monde. La balle est dans le camp des négociateurs et de leurs mandants.
08:05 Publié dans A lire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fhollande
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