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05/10/2010

Le Sénat avant que ça parte en vrille

Ce mardi le Sénat commence le débat sur la réforme des retraites. Sa commission sociale a proposé quelques amendements mais il faut aller plus loin.

Les points que le Sénat annonce vouloir améliorer ne sont pas légions mais significatifs d’une volonté de réduire les points les plus injustes


comme la prise en compte de la pénibilité, les inégalités hommes-femmes dues aux discriminations salariales et cette borne inacceptable des 67 ans.

François Chérèque, le seul responsable syndical a osé faire des propositions précises et de bon sens a demandé que la décision de recul à 67 ans de l’âge pour ne plus subir de décote soit reportée en 2016. C’est en effet pur bon sens car cette mesure ne prendra effet qu’en 2016, d’ici là il est donc possible de trouver une solution en particulier pour les femmes ayant du subir des arrêts dans leur carrière pour élever leurs enfants.

Nous savons que ce sont les femmes des générations 51-60 qui sont particulièrement concernées, l’Elysée peut très bien écouter les sénateurs mais buté comme il est, rien n’est moins sûr.

De ce fait dimanche M. Raffarin premier ministre en 2003 et lui-même sénateur a demandé un « devoir de compréhension » au gouvernement. En 2003, c’est avec M. Raffarin que nous avions avec François Chérèque débloqué la situation, il sait donc de quoi il parle quand il affirme que « dans toute réforme, il faut des alliés »
Si l’Elysée n’écoute pas le Sénat tout peut arriver, la situation sociale peut partir en vrille.

C’est mon sentiment.

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