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06/05/2010

Ne me parlez pas de libertés :

La Grand Place n’est pas faite pour se saouler comme le dimanche n’est pas fait pour travailler.


Quelle est cette idéologie de la liberté mal comprise, individualiste, consumériste qui nous obligerait à tout accepter, à tout laisser faire au nom du soi disant libre choix.

Je suis un militant inconditionnel de la République. Dans mon syndicat ce n’était pas une habitude de revendiquer républicain. Ma conception de la liberté est simple.

Ma liberté s’arrête quand elle gêne la liberté d’autrui.
Ma liberté c’est respecter le pacte républicain, la constitution, la charte des droits de l’homme et du citoyen.

Alors, entendre dire que se saouler en manifestation sur les lieux publics, vomir sur les pas de porte, harceler le passant, casser les bouteilles sur les trottoirs est un signe intangible de la liberté, ça me met en colère.

De même, ça me met dans une colère folle d’entendre dire que remplir son caddy le dimanche ou un jour férié est une liberté fondamentale, que c’est un choix, un choix individuel.

Qu’on arrête ce laxisme ambiant où la ligne jaune, le feu rouge, la vitesse deviennent des limites aux libertés.

Respecter les valeurs communes, respecter les droits fondamentaux est un devoir.

Vivre en sécurité, se promener tranquillement en centre ville, pouvoir se reposer en famille sont aussi des droits.

Le problème est qu’aujourd’hui nous avons oublié qu’il n’y a pas de liberté sans droits et devoirs. Que bafouer certaines libertés au nom de la liberté c’est menacer nos libertés.

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